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  • Qu'est-ce qui au départ vous a destinée à être journaliste? Quel a été le déclic?



  • Je faisais des études d'Histoire à la Sorbonne, et j'ai fait un stage à "Geopolis", l'émission de Claude Sérillon sur France 2. Je préparais la documentation historique. Je suivais l'équipe partout, je découvrais comment se préparait une émission. Et puis un jour, Claude Sérillon m'a emmenée dans la régie du 20 heures. L'ambiance m'a électrisée. Mais même une fois entrée à l'école de journalisme, je pensais encore faire de la presse écrite. C'est à la sortie de l'école, en rentrant à LCI, que les choses se sont enchaînées.


  • Avant votre arrivée à « NPA Matin » en 2000, Alain de Greef disait de vous : « Vous souriez tout le temps mais vous avez des yeux noirs hyper autoritaires! ». Est-ce une bonne définition de vous? A-t-il vu juste?


    Je ne sais pas. C'est difficile de se définir. Cette phrase (qui me suit depuis des années!), c'est une impression qu'il a eue. Il l'a prononcée pour me rassurer sur mon très jeune âge à l'époque. Des années après, je peux en tous cas confirmer qu'on peut avoir une crédibilité tout en gardant le sourire.


  • Durant l'été 2003 et jusqu'au mois de décembre, vous avez co-animé avec Olivier Benkemoun une édition d'informations à la mi-journée. Se dégageait à l'antenne une certaine complicité. Qu'avez-vous retiré de cette présentation à deux?


    C'était un exercice parmi d'autres. Une configuration que je voulais connaître. C'est difficile au début de partager l'antenne, il faut apprendre à lâcher certaines choses. Mais on se connaissait bien, on riait beaucoup, on s'engueulait pas mal aussi, et au final, on a beaucoup appris. Et puis un jour, on a eu le sentiment, lui comme moi, qu'on avait fait le tour de la question.


  • Au mois d'août 2004, vous étiez volontaire dans un orphelinat au Ghana géré par l'association internationale « Orphanage Africa » (« Orphelinats d'Afrique » en français) que vous soutenez. Que vous a apporté cette expérience? Une certaine prise de conscience?


    C'est difficile à résumer en quelques lignes. On a pas besoin d'aller jusqu'au Ghana pour avoir conscience des choses. Ce que j'ai vu là-bas, tout le monde est au courant, même si personne n'en parle. Ca a été avant tout une succession de surprises : les choses ne sont jamais comme on les imagine, j'ai été à chaque fois prise de court par la joie ou la tristesse. Ces enfants m'ont étonné chaque jour. Ca a été beaucoup plus dur au retour que sur place. J'avais l'impression de laisser les choses derrière, impuissante. Avec des souvenirs impossibles à partager.





  • Où en est l'association et avez-vous l'intention d'y retourner prochainement?


    L'association ne cesse de grandir, et l'argent manque. Une vente aux enchères est organisée le 8 décembre à Drouot Montaigne. Je conseille à tout le monde d'aller sur le site : www.oafrica.org/enchere.


  • Quelle a été la raison de l'arrêt de la première Grande Edition en décembre 2004?


    Guillaume Durand est arrivé à l'automne 2004. La tranche 18h/20 h, capitale sur l'antenne de I Télé, n'a cessé d'évoluer depuis. Durée et nom de la tranche, présence d'invités, il fallait trouver quelque chose de cohérent. C'est chose faite au bout d'une saison.


  • Depuis la rentrée, vous êtes à la tête du JT « décalé » de Canal. Qu'est-ce que cela change concrètement pour vous par exemple dans votre manière de présenter ou dans votre approche de l'actualité?


    INFO, le journal du soir de Canal +, est pour la première fois distinct de la grande émission du soir (Le Grand Journal) sans pour autant être réduit à un flash. « Décalé», ça va veut tout dire et rien dire. En réalité, l'ambition de Canal + est d'offrir un vrai RV d'information (rigoureux et complet) mais sous une forme nouvelle et avec un ton différent. Pas question d'être dans le commentaire ou l'ironie, il s'agit simplement de moderniser la façon de raconter l'info, que ce soit grâce aux angles des sujets choisis, à la façon de présenter (debout), ou à l'écriture (très courte et dynamique). Nous cherchons un style qui évite les clichés, qui parle plus directement au spectateur.





  • Quel est votre degré d'implication dans l'élaboration de ce journal? Et comment se fait le choix des titres? Qui décide de la ligne éditoriale?


    Nous avons une conférence de rédaction à 11 heures du matin. Tous ensemble nous discutons des sujets du jour, du traitement que nous allons leur donner, sachant que tout va évoluer dans la journée. C'est toujours le rédacteur en chef qui a le dernier mot quand il s'agit de valider des sujets ou de bousculer l'ordre des sujets.


  • « Quelqu'un » justement m'a dit qu'un certain Léon Mercadet travaille à votre côté en tant que rédacteur... alors rumeur ou info?


    Léon arrive en début d'après-midi, avec toujours plein de petites infos qu'il a lues et entendues dans la matinée. C'est un regard frais qui enrichit le journal. Il aide le chef d'édition à trouver les titres qui viennent en bas de l'écran introduire un sujet. Ensuite, il relit tous mes textes. Et nous les peaufinons ensemble.


  • Quel premier bilan tirez-vous de ces quelques mois de présentation?


    C'est toujours très excitant de faire quelque chose de nouveau, de faire un pari et de voir que ça marche. C'est la preuve qu'il ne faut pas avoir peur, qu'il faut oser. Nous aimerions que les mois à venir viennent confirmer ce sentiment, que le public reste fidèle. Quand une émission est nouvelle, il faut lui laisser le temps de s'installer.


  • Que reste-t-il encore à améliorer? Qu'est-ce qui pourrait éventuellement changer?


    Le plus difficile, c'est la régularité, être performants au quotidien, surtout avec une matière première aussi capricieuse que l'actualité. Chaque jour, nous devons nous poser la question du choix, qu'est-ce qu'on peut offrir de différent? Quant aux changements, il est encore trop tôt.


  • Combien de personnes mobilise chaque jour la préparation de ce journal?


    L'équipe restreinte, c'est le rédacteur en chef, le chef d'édition, l'assistant d'édition, Léon Mercadet, et moi. Mais il faut compter tout le service de prévision, les journalistes spécialement détachés pour cette édition, les JRI qui tournent pour la rédaction, l'équipe technique.


  • Qui est à l'origine de l'accroche « Avant Michel Denisot, INFO »?


    A l'origine, c'est moi qui l'avais trouvée. Elle a été supprimée depuis. Mais INFO reste le titre que nous avons donné à ce journal.


  • Décrivez-nous brièvement ou en détail (c'est au choix) votre journée de travail à la rédaction.


    De 10 à 11 heures, lecture des journaux. 11 heures : conférence de rédaction. Jusqu'à l'heure du déjeuner, lecture de certains articles, discussion avec les journalistes. 14 heures : début de la rédaction des textes. Ensuite, c'est variable, selon l'actualité. De 17 h à 18 h : habillage, maquillage, coiffure. A 18 heures, nous reprenons tous les textes avec Léon. Tout s'accélère jusqu'au journal, à 18 heures 55.


  • Votre meilleur souvenir à i>TELE? Le moment le plus difficile?


    Les moments les plus difficiles ont été les années de Matinale. Même si, une fois sur place, le travail était passionnant, le rythme de vie que cela impliquait était réellement difficile à supporter, sur tous les plans. Les moments les plus intenses ont été les décrochages en direct pour des gros événements : début de la guerre en Irak, mort d'Arafat, funérailles d'Arafat, élections américaines, et bien sûr la mort de Jean-Paul II (2 heures 45 en direct, sans filet).





  • Etes-vous plutôt « Charles et Camilla » ou « Habemus papam ! »? Comprenez par là : dans quel type d'édition spéciale vous sentez-vous le plus à l'aise? Qu'est-ce qui vous motive le plus?


    Chaque édition spéciale est un exercice intéressant, et c'est aussi difficile (voire plus) de commenter le mariage de Charles et Camilla que l'élection du nouveau Pape. J'ai fait les deux. A chaque fois, on rentre dans un univers.


  • Vous ne refusez pas aussi de vous mettre en scène que ce soit dans votre propre rôle pour le film Trafic d'influence réalisé par Dominique Farrugia ou encore en « Canal desperate housewife » où vous campez une Gabrielle Solis étonnante de ressemblance. Est-ce là une manière de prendre de la distance par rapport à votre métier?


    « Trafic d'Influences », c'était avant de commencer ce métier, pour gagner de l'argent, et franchement, je n'en garde pas un bon souvenir. Quant à Desperate Housewifes, c'était une idée rigolote de TV Grandes Chaines. Pourquoi ne pas jouer le jeu? Les téléspectateurs savent très bien faire la différence entre la « fille qui pose » et la journaliste qui travaille tous les jours. Il faut juste faire attention à ce que l'on fait, maîtriser un minimum son image.





  • I>TELE sur la TNT : qu'en pensez-vous?


    C'est l'aboutissement du travail de tous les employés de cette chaîne qui se sont donnés à fond depuis le début. Nous avons tous ressenti une immense fierté, d'autant plus que le choix du CSA ne devait rien au hasard. Nous avons gagné notre place. Nous sommes maintenant confrontés au problème de toute « maturité » : comment devenir grand sans perdre son âme?


  • Votre chanson ou votre morceau de musique favori(te)?
  • Votre livre de chevet?
  • Vos qualités et vos défauts?


    Ces trois questions ont trait à ma vie personnelle. Et puis mes goûts changent souvent. Quant à mes qualités et mes défauts, c'est aux autres de le dire. Vous ne pensez tout de même pas que je vais prendre le risque de répondre à cette question!


  • Connaissiez-vous notre site et avez-vous un petit mot à adresser à nos fidèles internautes et en particulier au citoyen Concombre admirateur de la première heure ainsi qu'à Fleuve Sauvage qui tient un site qui vous est entièrement consacrée?


    Le site sur I Télé est particulièrement bien fait parce que nourri de chiffres, d'infos... c'est bien d'avoir un reflet de notre travail. Quant aux autres sites, ceux des admirateurs, c'est très flatteur d'être fidèlement suivie, mais la subjectivité des commentaires n'est pas toujours facile à recevoir. J'évite autant que possible de lire ce qui peut se dire, car c'est la partie de mon travail et de mon image sur lesquels je n'ai absolument aucune prise.


  • Le mot de la fin vous revient...


    Longue vie à I Télé. Et merci à ceux qui y sont fidèles.


    Evidemment un immense merci à Charlotte ainsi qu'à Valentine pour sa précieuse aide!
    Images © CANAL+ - i>TELE - Orphanage Africa - TV Grandes Chaînes / scan : grb89 - caps : Oricap.




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